Le forum des passionnés de la pêche de la Truite et des Carnassiers |
| | Comprendre la mer pour mieux pêcher. | |
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+7BOUNE76 scorpion rouge picsou 2koko pilou34 Ankh KIM DU 22 11 participants | |
Auteur | Message |
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Ankh Partenaire du forum
Nombre de messages : 22245 Age : 41 Localisation : Ariège, 09 Date d'inscription : 02/08/2009
Bateau/Barque: Non Specialité de peche: Catch and Release...
| Sujet: Re: Comprendre la mer pour mieux pêcher. Mar 27 Oct 2009 - 8:30 | |
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| | | picsou Général saumon
Nombre de messages : 7549 Age : 69 Localisation : Québec Canada Date d'inscription : 25/07/2007
| Sujet: Re: Comprendre la mer pour mieux pêcher. Mar 27 Oct 2009 - 14:16 | |
| Merci Kim. |
| | | scorpion rouge VIP du forum
Nombre de messages : 56057 Age : 64 Localisation : 69 Date d'inscription : 10/04/2008
| Sujet: Re: Comprendre la mer pour mieux pêcher. Mar 27 Oct 2009 - 17:17 | |
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| | | KIM DU 22 Professeur du forum
Nombre de messages : 8685 Age : 74 Localisation : Saint- Brieuc Date d'inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: Comprendre la mer pour mieux pêcher. Mer 4 Nov 2009 - 8:35 | |
| Bonjour à vous Wink Nous sommes le 04 11 09
*Incidences générales sur le comportement de la faune halieutique*
*Alors que le pêcheur du bord sera par obligation très attentif aux variations du niveau de la mer, le pêcheur en bateau se sentira probablement moins concerné par le phénomène. Filer 2 ou 3 mètres de ligne de plus ou de moins pour atteindre le fond aura sans doute peu d'incidence sur sa façon de pêcher. Parfois, pourtant, le poisson est là, vous le sentez, mais les leurres de votre boîte de pêche y sont tous passés sans le moindre résultat ! Puis, d'un seul coup,par une magie extraordinaire, le poisson se met à <travailler<< et mord à tout va, quelque soit leurre présenté. Ayez le réflexe <<renverse du courant<<, et même si le courant vous semble à cet endroit imperceptible, dites-vous que le poisson y est sensible. Quelques instants plus tôt, l'ensemble du banc restait insensible aux sollicitations: l'heure n'était pas aux agapes, mais plus tôt au repos. Puis soudain comme répondant à un mystérieux signal, l'ensemble du groupe s'est mis en quête de nourriture. Le comportement devait se modifier; il est assez naturel qu'il se soit opéré au moment d'un changement aussi radical que l'inversion de courant.
*Hypothèse des états physiologiques*
La vie d'un poisson se décline comme une succession de phases correspondant chacune à des états physiologiques différents (un temps pour se nourrir, un temps pour se reposer, un temps pour se divertir, un temps pour se déplacer....). Le pêcheur d'expérience saura que les changements d'états physiologiques s'opèrent le plus souvent à la faveur d'une inversion de courant.
*Elaborer une stratégie de pêche tenant compte de la marée*
*Il serait bien évidemment simpliste de vouloir résumer le schéma comportemental de nos poissons cibles à une alternance de marées. D'autres paramètres entrent en compte: une variation soudaine de luminosité ou une inversion du régime des vents peuvent déclencher dans les mêmes conditions les changements de comportement attendus.
*Les courants apériodiques*
Les courants de marée ne sont pas les seuls à conditionner le mouvement des eaux. Les vents provoquent un entraînement superficiel des eaux qui, par viscosité, se transmet aux couches plus profondes. Au bout de quelques jours de vent établi, un courant de surface pouvant atteindre 5% de la vitesse du vent va se mettre en place. Autrement dit, un vent de 70/h s'établissant au nord pour quelques jours pourra générer un courant de 1 noeud, soit tout autant que les courants de marée pour l'essentiel du golf de Gascogne. Ces courants dits <de dérive<< lorsque le vent souffle durablement depuis le large, provoquent un afflux d'eau vers la côte (montée de niveau<< et inversement pour des vents de terre un reflux (basse de niveau). Ils vont provoquer de fait un courant inverse dit <<un courant de pente<< permettant aux eaux en excès de s'échapper.
La combinaison de courants de dérive et de courant de pente constitue ce qu'il est convenu d'appeler la <<circulation littorale<<, expression de mouvements complexes, interférant largement avec les courants de marée. Que s'installent quelques temps les vents de terre et vous observerez rapidement une clarification des eaux de la proche bande côtière accompagnée d'une chute sensible des températures(jusqu'à 10 degrés le long des côtes méditerranéenne). Le courant de dérive chasse en surface les eaux de la bande côtière vers le large, tandis que le courant de pente ramène au rivage des eaux froides en provenance des grands fonds.
Ces périodes d'eau claire sont le plus souvent synonymes de coupure de pêche, et le pêcheur devra s'armer de patience: ces remontées d'eaux profondes s'accompagnent d'une fertilisation en éléments nutritifs indispensables au démarrage d'un nouveau cycle de vie planctonique.
*Hypothèse de stratégie environnementale *
Le pêcheur devra, à chaque sortie, élaborer une stratégie intégrant les inversions de courant mais aussi les autres/les autres variables environnementales telles que la luminosité, le régime des vents ou les températures de l'eau.
à suivre: kim |
| | | BOUNE76 Colonel brochet
Nombre de messages : 5965 Age : 48 Localisation : biville sur mer Date d'inscription : 15/09/2007
Bateau/Barque: Non Specialité de peche: cuillère et toc
| | | | picsou Général saumon
Nombre de messages : 7549 Age : 69 Localisation : Québec Canada Date d'inscription : 25/07/2007
| Sujet: Re: Comprendre la mer pour mieux pêcher. Mer 4 Nov 2009 - 15:43 | |
| Merci Kim. |
| | | Ankh Partenaire du forum
Nombre de messages : 22245 Age : 41 Localisation : Ariège, 09 Date d'inscription : 02/08/2009
Bateau/Barque: Non Specialité de peche: Catch and Release...
| Sujet: Re: Comprendre la mer pour mieux pêcher. Mer 4 Nov 2009 - 21:05 | |
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| | | KIM DU 22 Professeur du forum
Nombre de messages : 8685 Age : 74 Localisation : Saint- Brieuc Date d'inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: Comprendre la mer pour mieux pêcher. Jeu 5 Nov 2009 - 10:46 | |
| Bonjour les gars
Nous sommes le 05 11 09
suite: Le pêcheur devra être <<bon<< deux fois : une toute première fois pour trouver le poisson et une seconde fois pour le faire mordre ! Paradoxalement, il est souvent plus facile de provoquer l'attaque d'un carnassier en situation de repos-affût que de le séduire en phase de nourrissage. En cours de nourrissage, nous trouverons le poisson mobile, actif, menant des actions coordonnées au sein d'un groupe, et il ne sera pas rare de réaliser des doublés. Nous devrons lui présenter un appât proche de ses proies du moment. Un relâcher intempestif pourra stopper la chasse, et les adeptes du <<no kill<< stockeront leurs captures en vivier. Le statut repos renverra à des attitudes beaucoup plus statiques: celle d'un poisson souvent positionné près d'un motif, roche,épave ou ridain, mais néanmoins capable de réagir en un instant pour fondre sur sa proie. Le pêcheur pourra relâcher le poisson sans aucun risque d'interférences.
Au statut détente et jeu correspondront des comportements parfois déconcertants avec des poissons évoluant rapidement en surface, venant bien sur les lignes mais mordant mal,sondant, fort au ferrage. Tous ceux qui ont pêché les lieus jaunes jouant sur l'eau à la tombée de la nuit sous les lumières d'un bassin portuaire auront été frappés par le contraste marqué entre ces comportements nocturnes et l'apparente nonchalance du milieu de journée. Seul le statut reproductif nous confrontera à un poisson difficile à pêcher, tout accaparé qu'il est par ses <<obligations familiales.
*Hypothèse de réactivité*
Quel que soit son état physiologique, le poisson est susceptible de répondre aux sollicitations du pêcheur. Il convient simplement que le pêcheur adapte son action de pêche au contexte du moment: on ne pêche pas de la même manière un poisson en chasse et un poisson à l'affût.
*Une tendance générale à la côte*
S'il fallait rechercher une tendance générale de comportement dans la zone de balancement des marées, nous dirions que le poisson privilégient le nourrissage à la montante et le repos à la descendante, le tout entrecoupé de périodes consacrées au déplacement: nous pêcherons le poisson à tout moment, mais en adaptant notre technique à ses comportements. Entre le zéro des cartes marines et le niveau des plus hautes mer,tout particulièrement dans les estuaires et dans les criques, nous concentrerons nos efforts pendant la montante sur les hauts de grève, les couloirs de sables, les espaces libres entre les varechs, la sortie des ruisseaux, le centre des baïnes... A l'inverse, à la descendante, nous préférerons les seuils submergés, les devers de courant et les bosquets d'algues, les chaos rocheux, la sortie de baïnes... La période d'étale de courant accompagnant la renverse sera alors le plus souvent synonyme de coupure de pêche.
*Hypothèse de la bande littorale*
Le pêcheur opérant en estuaire ou en bordure d'estran recherchera le poisson en position de nourrissage pendant toute la durée du flot privilégiera au jusant les positions favorables à un affût.
*Une tendance générale inversée plus au large*
S'il est difficile de définir des règles dans les petits fonds, il semble qu'au-delà des fonds de 20 m une nouvelle tendance s'impose, inverse de la première et, dans bien des endroits, le poisson aura plutôt tendance à chasser au jusant et à pratiquer l'affût au flot. Nous connaissons ainsi un parcours de pêche au lieu jaune où, à la montante, nous trouverons les poissons très dispersés, pratiquement assuré d'en toucher un sur chaque nouveau poste, mais condamné à changer de place après chaque capture, alors qu'à la descente il n'est pas rare de faire cinq ou six postes sans toucher un poisson pour finir par faire,sur le septième, un coup a tout casser. Fort de cette interprétation , nous avons avec un certain succès ,adapté notre stratégie de pêche en conséquence, privilégiant la sonde et la recherche de déclivités à la montante, postes favorables à un affût, et recherchant les détections de poisson fourrage plus systématiquement à la marée descendante. L'étale contrastera là aussi avec la zone littérale, et le bref répit dans le déplacement des eaux sera souvent l'occasion des plus belles pêche.
à suivre:
kim ;) |
| | | picsou Général saumon
Nombre de messages : 7549 Age : 69 Localisation : Québec Canada Date d'inscription : 25/07/2007
| Sujet: Re: Comprendre la mer pour mieux pêcher. Jeu 5 Nov 2009 - 15:43 | |
| Exélentes infos Kim |
| | | Ankh Partenaire du forum
Nombre de messages : 22245 Age : 41 Localisation : Ariège, 09 Date d'inscription : 02/08/2009
Bateau/Barque: Non Specialité de peche: Catch and Release...
| Sujet: Re: Comprendre la mer pour mieux pêcher. Jeu 5 Nov 2009 - 16:55 | |
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| | | KIM DU 22 Professeur du forum
Nombre de messages : 8685 Age : 74 Localisation : Saint- Brieuc Date d'inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: Comprendre la mer pour mieux pêcher. Lun 9 Nov 2009 - 9:32 | |
| MessageSujet: Re: Comprendre la mer pour mieux pêcher. Aujourd'hui à 7:23 Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message suite:
Bonjour à vous Wink Nous sommes le 08 11 09
*Hypothèse de la zone hauturière.
Le pêcheur opérant plus au large prospectera les sites favorables aux affûts au cours de la montante, pour se disperser un peu plus et <<travailler<<la détection pendant la descendante.
Une fois encore, de généraliser et conservons à l'esprit que chaque territoire à son fonctionnement propre. Gardons néanmoins le réflex <<courants<< et associons systématiquement circonstance de pêche favorable et référence aux cycles des marées pour revenir un jour sur l'endroit lorsque les mêmes conditions réunies auront toutes les chances de produire les mêmes effets.
*Déphasage important entre étales de courant*
Fort de cette logique, le pêcheur avisé va donc se préoccuper d'identifier les renverses de courant et un réflex naturel le portera à rechercher dans son annuaire des marées les heures de pleine mer et basse mer. Attention ! Il existe parfois un déphasage important entre l'heure de l'inversion de courant et l'heure d'étale de marée figurant à l'annuaire. Dans le cas quelque peu théorique d'une onde de marée dite <<progressive<<, c'est à dire se dépalçant sans entrave dans un océan où nulle contrainte ne serait exercée par les profondeur ou le contour des côtes, le courant de flot ou de jusant serait maximal au moment des étales de pleine mer et de basse mer! La chose peu paraître surprenante mais c'est une réalité observer très au large de nos côtes. Il n'y a pas donc de relation systématique entre l'heure d'étale de marée et l'heure d'inversion du courant. La réalité sur nos côtes est une réalité assez contrastée, car si le déphasage est quasi nul dans le golfe de Gascogne, on observera dans la Manche que la renverse de courant interviendra régulièrement de 30 minutes à 2 heures après l'étale de marée.
Il existe en outre des particularismes locaux que le pêcheur devra identifier. A la pointe de la Bretagne, la renverse de courant intervient avant l'étale de marée,alors qu'aux abords du Havre, ou entre le Croisic ou Oléron, le phénomène des marées sera marqué par la <<tenue du plein<<, qui fera durer l'étale de pleine mer pendant 2 ou 3 heures. Il existe des phénomènes locaux encore plus surprenants; ainsi l'entrée du port de l'île de Sein est marqué par un courant de flot de 2 heures seulement alors que le jusant porte à l'est pendant près de 10 heures, et cela sans affecter d'aucune sorte de variation du niveau des eaux, qui reste marquée par un rytme de deux fois 6 heures.
*Hypothèse de déphasage*
La renverse de courant intervient avec un décalage parfois important par rapport aux horaires d'étale figurant sur les annuaires des marées. Le pêcheur devra évaluer ce décalage sur son secteur de pêche, car les changements d'état physiologiques du poisson se calent sur les inversions de courant.
Si, dans certains secteurs, la renverse de courant est franche avec une inversion de direction à 180° comme en Manche, ailleurs les variations seront beaucoup plus subtiles. Dans le golfe de Gascogne, le courant va porter successivement dans toutes les directions au cours de la marée avec des intensités qui peuvent varier dans de larges limites. La rotation du courant au fil des heures se fera toujours dans le sens des aiguilles d'une montre (une fois encore le signe de Coriolis). Les océanographes parlent de courants alternatifs et de courants giratoires, et représentent ces variations sur les cartes marines sous la forme de <<rose des courants<<.
*Hypothèse des courants giratoires et alternatifs*
Opérant dans un secteur à courant giratoire, caractérisée par une rotation progressive des courants de marée, le pêcheur pourra se satisfaire des horaires d'étale du SHOM pour identifier les heures d'inversion de courant. Opérant dans un secteur à courant alternatif, il devra se méfier du probable décalage entre étale de marée et étale de courant et profiter de la première occasion venue pour évaluer ce décalage.
kim
..::S'il est des jouissances que la fortune permet, celle de la pêche ne sont point soumises à ses caprices::. |
| | | Ankh Partenaire du forum
Nombre de messages : 22245 Age : 41 Localisation : Ariège, 09 Date d'inscription : 02/08/2009
Bateau/Barque: Non Specialité de peche: Catch and Release...
| Sujet: Re: Comprendre la mer pour mieux pêcher. Lun 9 Nov 2009 - 11:36 | |
| Merci prof ;)
toujours un régal d'apprendre avec toi ;) |
| | | scorpion rouge VIP du forum
Nombre de messages : 56057 Age : 64 Localisation : 69 Date d'inscription : 10/04/2008
| Sujet: Re: Comprendre la mer pour mieux pêcher. Lun 9 Nov 2009 - 21:58 | |
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| | | picsou Général saumon
Nombre de messages : 7549 Age : 69 Localisation : Québec Canada Date d'inscription : 25/07/2007
| Sujet: Re: Comprendre la mer pour mieux pêcher. Mar 10 Nov 2009 - 6:29 | |
| Merci Kim |
| | | KIM DU 22 Professeur du forum
Nombre de messages : 8685 Age : 74 Localisation : Saint- Brieuc Date d'inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: Comprendre la mer pour mieux pêcher. Jeu 19 Nov 2009 - 12:26 | |
| Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Bonjour à vous Wink Nous sommes le 19 11 09
*LE PLANCTON MARIN: base de la vie.
*Le plancton végétal*
Au départ de la vie marine, il y a le plancton végétal. Composé d'organismes unicellulaires opportunistes, il est présent dans toutes les mers. Se satisfaisant de peu, il a vite fait, en se multipliant par division cellulaire, de coloniser toute une strate d'eau. Pour que le processus chlorophyllien se déroule correctement, il suffit que soient réunis quelques éléments chimiques simples: lumière, eau, gaz carbonique, azote, phosphore, silice,associés à quelques vitamines et oligo-éléments en proportion infinitésimale. L'eau et le gaz carbonique dissous se trouvent toujours en abondance dans le milieu marin, et ne constituent jamais un facteur limitatif. La présence simultanée des éléments nutritifs et de la lumière conditionne par contre largement le développement de ces végétaux primitifs. En effet, alors que la lumière est rapidement absorbée par les couches superficielles de l'océan, les éléments nutritifs ont, eux, la fâcheuse propension à toujours retourner vers le fond.
*Hypothèse du paradoxe planctonique*
Tout le problème <<existentiel<< des formes de vie planctoniques réside dans la difficulté à trouver réunis rayonnement solaire et éléments nutritifs. Les mouvements de masse d'eau liés à la circulation océanique, à l'effet des marées, ou encore à la circulation littorale, seront les principaux facteurs permettant la remontée en surface des éléments nutritifs indispensable au démarrage d'un cycle de vie.
*Le plancton animal*
Derrière cette production primaire végétale, une chaîne alimentaire va se mettre en place, et les tous premiers prédateurs constituant le zooplancton vont intervenir sous la forme d'organismes à la biologie déjà complexe. Ces formes de vie sont multiples et variées: parmi ces organismes, certains, dotés d'une enveloppe chitineuse les rattachant à la classe des crustacés, retiendront toute notre attention car ils entrent pour une large part dans l'alimentation des sardines, sprats, lançons et autres poissons fourrage: il s'agit de la grande famille des décapodes, amphipodes, et copépodes dont nous en reparlerons plus en détail.
*Copépodes :le pain de la mer*
Les copépodes sont rattachés à la famille des microcrustacés, planctons pluricellulaires dotés d'une carapace. Ils ressemblent aux puces de mer que nous voyons sur les plages, mais ils sont si petits que, pour l'essentiel, ils échappent à notre capacité de vision, ils consomment chaque jour jusqu'à 60% de leur poids en algues planctoniques, absorbant parfois plusieurs centaines de milliers de cellules végétales de quelques microns chacune. Ils consomment abondamment le <<bon<<phytoplancton et, rentrant pour plus de 90% dans l'alimentation de nos poissons fourrages, sardines, anchois, sprats, lançons et jeunes chinchards, ils constituent véritablement le <<pain de la mer<<. Que la belle mécanique se dérègle en un endroit, et les cellules de phytoplancton se rarifient, les copépodes meurent en grand nombre: c'est alors l'exode de toute la faune <<majeure<<, poisson fourrage et carnassiers.
à suivre |
| | | Ankh Partenaire du forum
Nombre de messages : 22245 Age : 41 Localisation : Ariège, 09 Date d'inscription : 02/08/2009
Bateau/Barque: Non Specialité de peche: Catch and Release...
| Sujet: Re: Comprendre la mer pour mieux pêcher. Jeu 19 Nov 2009 - 12:30 | |
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| | | picsou Général saumon
Nombre de messages : 7549 Age : 69 Localisation : Québec Canada Date d'inscription : 25/07/2007
| Sujet: Re: Comprendre la mer pour mieux pêcher. Jeu 19 Nov 2009 - 14:23 | |
| Exélent Kim. |
| | | KIM DU 22 Professeur du forum
Nombre de messages : 8685 Age : 74 Localisation : Saint- Brieuc Date d'inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: Comprendre la mer pour mieux pêcher. Ven 20 Nov 2009 - 8:48 | |
| Bonjour à vous Wink Nous sommes le 20 11 09
suite:Le plancton marin: base de la vie
D'autres encore, dépourvus d'enveloppe rigide, constitueront le groupe des planctons gélatineux, méduses et salpes en tout genre. Pour compléter ce foisonnement de vie, il faudra compter avec les juvéniles de la plupart des espèces composant la faune marine. Poissons, mollusques et crustacés auront ainsi une phase de vie larvaire planctonique de quelques jours à quelques mois, passage obligé dans la pleine eau avant que, la mutation s'opérant, ils n'adoptent le mode de vie que nous leur connaissons.
*Hypothèse des chaînes tropiques*
Eléments végétaux et animaux s'associent en une formidable chaîne de vie sans laquelle la mer ne serait qu'un désert. Cette richesse échappe pourtant à notre capacité de perception, et nous devons ouvrir notre réflexion à cette dimension de l'infiniment petit.
*Le fragile équilibre*
Si cet échelon de l'infiniment petit fonctionne correctement, c'est toute la faune halieutique qui se porte bien. Le <<phyto<< est consommé par le <<zoo<< herbivore, lui même consommé par un <<zoo<< carnivore ou par un petit pélagique, lequel finira inéluctablement au fond de la gueule d'un carnassier. Les causes de rupture de ce bel équilibre sont pourtant multiples et, le plus souvent, c'est d'un problème de rythme qu'il s'agit. En effet, alors que les organismes uni-cellulaires du phytoplancton bouclent un cycle de vie en quelques heures, il faut plusieurs semaines de conditions favorables pour porter une population de copépodes à son niveau optimal, plusieurs mois pour une population de méduses. En toute logique, les cellules du plancton végétal vont de développer en grand nombre bien avant que les organismes du zooplancton n'aient pu constituer les effectifs capables d'en réguler les populations. La machine s'emballe, et le plancton végétal se multiplie de façon exponentielle. On assiste à un bloom planctonique Les réserves nutritives sont alors rapidement consommées et les cellules végétales meurent soudain en grand nombre, couvrant parfois les fonds sous une épaisse couche de matière organique en décomposition.
*Hypothèse de cycle de vie*
Tout au long de l'année se succèdent des cycles de production faisant passer en quelques semaines la teneur en plancton végétal de quelques unités à plusieurs centaines de milliers de cellules par litre d'eau. L'activité de la faune halieutique est largement influencée par ces rythmes et le pêcheur devra anticiper ces évolutions pour ne surtout pas louper, au terme de la montée en puissance progressive de cette abondance de vie, la période de quelques jours ou le poisson mord à tout va.
La floraison printanière: un cycle saisonnier immuable*
A la sortie de l'hiver, les éléments nutritifs sont parfois en abondance. Les tempêtes ont en effet brassé les couches d'eau tandis que les apports terrigènes des fleuves et estuaires ont été largement diffusés dans toute la bande côtière. Aux premiers rayons de soleil, la floraison planctonique démarre bon train dans la couche euphotique des océans,cette tranche d'eau offerte au rayonnement solaire et dont l'épaisseur varie de 1 à 30 m suivant la quantité de matières en suspension (turbidité). Les diatomées, algues unicellulaires dont la taille varie de 2 à 2000 microns, et dont on a identifié plusieurs milliers d'espèces, constituent l'essentiel de la production végétale. Nous les trouvons sous des formes libres, portées au gré des courants, mais également sous des formes fixées : le fouling, couvrant tous les éléments de relief des petits fonds côtiers.
Nous ne sommes que mi-mars ou début d'avril et ce n'est pas un hasard si la plupart des poissons effectuent leur reproduction au sortir de l'hiver: leurs larves, livrées à la fantaisie des courants, bénéficieront ainsi quelques semaines plus tard des conditions favorables à leur développement. Le pêcheur d'expérience sait aussi que le mois d'avril rime avec les premières perspectives sérieuses de pêche réussie. Les clupéidés et autres poissons fourrage ont abandonné le calme des zones du large et reviennent vers la bande côtière. Attirés par ces opportunités nourricière. Les petits crustacés de la bande côtière- crabes verts, étrilles, et crevettes- reprennent une alimentation carnée après s'être satisfais pendant plusieurs semaines de glaner quelques éléments de subsistance en suspension dans l'eau. Les vers annélides et coquillages fouisseurs reprennent une activité de fibration intense et, comme conséquence de ce regain d'activité, nos poissons ciblent sont actifs, mobiles et, merveille ! Enfin sensibles à nos sollicitations. à suivre:
kim |
| | | Ankh Partenaire du forum
Nombre de messages : 22245 Age : 41 Localisation : Ariège, 09 Date d'inscription : 02/08/2009
Bateau/Barque: Non Specialité de peche: Catch and Release...
| Sujet: Re: Comprendre la mer pour mieux pêcher. Ven 20 Nov 2009 - 9:46 | |
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| | | picsou Général saumon
Nombre de messages : 7549 Age : 69 Localisation : Québec Canada Date d'inscription : 25/07/2007
| Sujet: Re: Comprendre la mer pour mieux pêcher. Ven 20 Nov 2009 - 14:49 | |
| Merci Kim Très bien détaillé le phénpmène du plancton. |
| | | KIM DU 22 Professeur du forum
Nombre de messages : 8685 Age : 74 Localisation : Saint- Brieuc Date d'inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: Comprendre la mer pour mieux pêcher. Lun 7 Déc 2009 - 8:46 | |
| ujet: Re: Comprendre la mer pour mieux pêcher. Aujourd'hui à 7:43 Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Bonjour à vous Nous sommes le 07 12 09
suite: la floraison printanière: un cycle saisonnier immuable.
*Mais déjà le bloom plancton s'annonce: les diatomées, au départ invisible, se sont agglutinées en grandes chaînes, elles constituent des filaments obstruant toute vision sous-marine au-delà de quelques mètres. Puis, en quelques heures, souvent à l'occasion d'un passage des vents au nord. Les éléments en suspension vont précipiter sur le fond. A peine avons- nous commencer notre saison de pêche que le week-end qui s'annonçait si fort se termine en flop retentissant: L'effondrement biologique a soudain cassé la belle dynamique halieutique.
*Hypothèse de la floraison de printemps*
Il est une constante tout au long du littoral: la toute première floraison planctonique, portant synonyme de belles perspectives de pêche, se termine toujours par une brusque coupure de pêche intervenant après un passage des vents du nord. Le pêcheur avisé saura anticiper le phénomène pour profiter pleinement des conditions favorables précédant le bloom.
<<Bon<< plancton et<<mauvais<<plancton.
*Une fois passé cette grosse poussée de printemps, plusieurs autres de moindre importance vont se succéder au courant de l'été, attirant le poisson dans une baie, et le chassant d'une autre, au rythme des remontées d'éléments nutritifs et des proliférations planctoniques. Chaque floraison, sera différente, et les chaînes trophiques vont se mettre en place en associant chaque fois les différentes espèces du plancton dans des proportions différentes. Nos<<gentilles<< diatomées vont se voir rapidement concurrencées par d'autres algues unicellulaires, toutes plus opportunistes les unes que les autres et, parmi les quelques centaines d'espèces identifiées, une famille, celle des dinoflagellés, va retenir toute notre attention.
*Planctons toxiques*
Si le dinophysis est le plus connu de ses péridiniens, provoquant diarrhées et vomissements, il est d'autres dinoflagellés au pouvoir encore plus toxique, pouvant provoquer paralysie, accidents célébraux ou décès. Nous avons connu ces dernières années quelques alertes sérieuses concernant l'algue Alexandrium Minutum succeptible de produire des toxines paralysantes, ou encore Prorocentrum Minutum dont certaines algues peuvent provoquer comas et décès. Notre ancien continent est pour l'instant relativement épargné, mais certaines régions du monde, Chilli, Japon ou côte Ouest des Etats-Unis par exemple, connaissent chaque année des accidents mortels. Prorocentrum Minutum a été considéré comme responsable de 114 décès pour 324 intoxications au Japon en 1942. En France, les gastro-rntérites après consommation de bivales, en dehors de toute contamination bactérienne, n'ont été officiellement reconnues qu'en 1983, mais l'empleur du phénomène 15 000 personnes intoxiquées en Espagne en 1981 suite à des consommations de moules) a conduit les services sanitaires à mobiliser des moyens importants. Ce sont aujourd'hui une quarantaines de scientifiques qui sont mobilisés au travers d'un réseau de surveillance performant, couvrant l'ensemble du littoral et permettant chaque fois que nécessaire d'engager une procédure d'alerte et de procéder au retrait des coquillages mis en marché, et ce pour des consommations de type dinophysis mais également Alexandrium Gyronidium etc... Pour être complet, il nous faudra préciser que certains risques apparaissent aujourd'hui liés à des efforescences algales d'autres espèces que les dinoflagellés, et une algue d'apparition récente. Pseudonizschia, qui n'appartient pas à la classe des dinoflagellés fait l'objet de toutes attentions : Responsable d'intoxications de type amnésique (ASP), elle peut provoquer accident cérébraux, amnésie, paralysie partielle ou totale, voire décès ! La pêce et le ramassage des coquillages Saint-Jacques et des pétoncles ont ainsi été interdits en baie de Seine et en rade de Brest pendant plusieurs semaines au cours de l'hiver 2004-2005.
PS: ceci date de 2002, j'essaierais de par la suite de vous trouver des infos plus récentes (actualités d'aujourd'hui)
*Ce dinoflagellés sont aussi constitués d'une cellule et d'un noyau, protégés par une enveloppe cellulosique, et dotés de deux flagelles différents, dont l'un a pour mission de propulser la cellule, l'autre de la faire tourner sur elle même. Il en existe de nombreuses espèces, aux configurations morphologiques très variées, fruits d'une lente adaptation au milieu. Ils possèdent de réelles capacités à s'imposer et à surplanter les diatomées, et ce pour plusieurs raisons: dotés d'une envelope cellulosique, ils n'ont pas besoin d'émarger sur les réserves de sillice en suspension, rapidement consommées au sortir de l'hiver. De plus, grâce à leurs flagelles, ils disposent d'une capacité à se déplacer qui fait bien défaut aux diatomées. Ils peuvent se propulser activement vers la surface, c'est-à-dire vers les zones les plus riches d'un point de vue nutritif. Mais ce ne sont pas les seuls arguments, et d'une dernière spécificité nous fera classer certains de ces dinoflagellés parmi les <<voyous<< de la mer. En effet, pour assurer leur suprématie, ces algues microscopiques vont sécréter des toxines, parfois violentes, qui auront le double effet de ralentir la croissance des algues concurrentes et de dissuader les prédateurs du zooplancton.
*Hypothès de l'impact des floraisons d'été*
Au cours de l'été vont se succéder plusieurs cycles de production planctonique, dont la composition en espèces peut varier considérablement. Certaines floraisons,à dominante de dinoflagellés, retiendront l'attention du pêcheur car elles se traduiront par des coupures de pêche caractéristiques.
à suivre:
kim |
| | | Ankh Partenaire du forum
Nombre de messages : 22245 Age : 41 Localisation : Ariège, 09 Date d'inscription : 02/08/2009
Bateau/Barque: Non Specialité de peche: Catch and Release...
| Sujet: Re: Comprendre la mer pour mieux pêcher. Lun 7 Déc 2009 - 10:29 | |
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| | | scorpion rouge VIP du forum
Nombre de messages : 56057 Age : 64 Localisation : 69 Date d'inscription : 10/04/2008
| Sujet: Re: Comprendre la mer pour mieux pêcher. Lun 7 Déc 2009 - 15:40 | |
| Merci professeur. |
| | | 2koko Modérateur guide de pêche
Nombre de messages : 13351 Age : 32 Localisation : France,drôme Date d'inscription : 01/02/2009
| Sujet: Re: Comprendre la mer pour mieux pêcher. Lun 7 Déc 2009 - 22:12 | |
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| | | KIM DU 22 Professeur du forum
Nombre de messages : 8685 Age : 74 Localisation : Saint- Brieuc Date d'inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: Comprendre la mer pour mieux pêcher. Mer 9 Déc 2009 - 8:50 | |
| ujet: Re: Comprendre la mer pour mieux pêcher. Aujourd'hui à 8:07 Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Bonjour à vous Nous sommes le 09 12 09
*Des conséquences importantes pour le pêcheur*
Parmi les incidents négatives de ces efflorescences toxiques, nous retiendrons en tout premier lieu les risques liés à une consommation de coquillages en période de forte concentration. Les coquillages filtreurs présentent en effet la particularité de concentrer les toxiques en suspension dans l'eau et leur consommation peut rapidement devenir dangereuse. Tout au long de l'été vont se succéder les alertes, comme la prolifération de micro-algues dinophysis, et bien mal avisé serait le pêcheur qui ne respecterait pas les interdictions de consommation. Le réseau REPHY (réseau de surveillance du phytoplancton et des phytotoxines) mobilise en France de nombreux chercheurs pour la surveillance sanitaire des niveaux de toxicité qui a su faire preuve de son efficacité. La libération de ces toxines aura par ailleurs pour corollaire d'affecter les espèces majeures de la faune halieutique, provoquant mortalité et retard de croissance sur une large gamme d'espèces: poissons au stade larvaire, crabe vert et Bernard - l'ermite, vers arénicoles et coquillages, tout particulièrement coquilles Saint-Jacques, pétoncle, vernis, moules, couteau. Pour les poissons sauvages, les cas de mortalités sont rares (Jenkinson et Connnors rapportent, en 1980, une mortalité de cabillauds emprisonnés dans un fjord), mais la perte d'appétit est manifeste et, le plus souvent les poissons déserteront l'endroit ou rentreront dans une phase de jeûne pour les plus carnassiers d'entre eux.
*Hypothèse des périodes de disette*
Lorsque les conditions de vie lui sont défavorables, notamment lors des épisodes de prolifération d'algues toxiques, il arrive que le poisson suspende toute activité. Dispensé d'avoir à maintenir son corps à température, il peut rester ainsi plusieurs jours, voire plusieurs semaines, immobile entre deux eaux ou à l'abri d'une roche, économisant au maximum ses réserves émergétiques et attendant que des conditions plus favorables soient réunies pour reprendre sa quête alimentaire.
*Quelles stratégie de pêche au regard de ces phénomènes*
L'intérêt pour le pêcheur d'identifier ces épisodes de prolifération et d'en définir la composition, suivant que diatomées ou dinoflagellés dominent, est évidents. Concrètement, il nous est pourtant bien dificile d'interpréter correctement les évolutions du milieu. Nous pourrons tout d'abord nous baser sur l'aspect de l'eau. Nous prendrons les eaux <<épaisses<< comme l'indice d'une floraison de diatomées, la détection des premiers filaments de chaînes de diatomées comme le signe annonciateur de la fin du cycle de floraison. Il nous faudra toutefois faire la distinction entre une eau riche, chargée en phyoplancton, et une eau turbide, chargée en sédiments. Avec un peu d'habitude, notre dianostique gagnera en assurance. La couleur de l'eau également pourra servir d'indice; et les pêcheurs professionnels opérant sur les Glénan fuient les eaux tirant sur le vert- jaune pour aller filer leurs pallangres dans les secteurs caractérisés par des eaux tirant dans les bleus et verts profonds. Nous laisserons de côté l'image satellitaire, trop coûteuse de même que les filtres à plancton, car l'interprétation du prélèvement nécessite l'utilisation d'un microscope puissant.Notre principale argument d'interprétation restera pour un moment encore notre capacité d'observation. Quant a savoir, une fois l'efflorescence diagnostiquée, s'il s'agit d'une poussée à dominante diatomées ou de dinoflagellés, nous pourrons nous inspirer utilement des bulletins d'alerte sanitaire. Le Dynophysis, n'affecte pas directement l'activité de la faune halieutique, mais son apparition coïncide avec la prolifération plus générale des autres dinoflégellés. Nous calant sur ces bulletins, nous avons pu, ces dernières années pronostiquer nos plus belles bredouilles, avec, malheureusement, un certain succès dans la méthode. En dernier lieu, nous nous intéresserons à une algue unicellulaire, la noctiluque (noctiluca scintillans), qui pourra nous donner quelques précieuses indications. Sa taille tout d'abord de 0,2 à 1,2 mm mais surtout ses capacités bio-luminescentes la rendent accessible à notre percéption. Dès qu'elle est sollicitée, cette algue émet un rayonnement lumineux; c'est cette noctiluque regroupée en essaims que l'on voit, certaines nuits d'été, briller de mille feux dans le sillage des navires et dans les vagues se brisant au rivage. On ne lui connaît pas d'effet nocif si ce n'est l'appauvrissement en oxygêne du milieu lors des plus fortes poussées, mais régulièrement associée à d'autres dinoflagellés, elle constitue un <<voyant<<intéressant au tableau de bord de notre dianostique.
*Hypothèse du dianostique <<plancton<<
Les activités halieutiques sont largement conditionnées par le niveau d'activité planctonique du moment.Le pêcheur, par ses observations pertinentes, cherchera à se positionner en référence au cycle d'efflorescence planctonique, multipliant ainsi les chances de se trouver au bon endroit au bon moment.
PS: Et si les <<bons<< pêcheurs, plutôt que de pêcher mieux, se contenteraient de pêcher au bon moment ?
kim |
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