Bonsoir à tous, je vais vous raconter une autre mésaventure de pêche ou aventure
Tout comme mon ancien post , c'est un superbe souvenir qui évoque ma mère partie en début d'année.
Ce jour là, un après midi du début des vacances scolaires, ma mère a la gentillesse de nous amener, moi et ma soeur, au bord de l'eau sur une rivière de plaine très sympa à pêcher où vivent de belles farios capricieuses.
On choisit un coin à l'ombre où ma mère et ma soeur vont bouquiner et se reposer , au frais au bord de l'eau.
De mon côté, je sors le grand jeu pour draguer les truites : T shirt délavé de mon groupe de métal fétiche, short découpé dans un jean où les franges de tissus tombent sur mes mollets, casquette vissée sur la tête, gilet de pêche, cuissardes milles fois trop grandes. Purée, là c'est sûr, j'ai la top classe, si je croise une nana au bord de l'eau, c'est net, j'emballe, obligé. Comment ne pas craquer devant un si fier et valeureux adepte de St Pierre...
Blague mise à part, je prends mon lancer, et j'attaque le cours d'eau . J'essaie aux poissons nageurs et cuillers. Le parcours est atypique car boisé, alternant radier et trous profonds. La population est variée barbeaux, belles truites, chevesnes, quelques perches et brochets malheureusement pour les truites.... L'eau est claire, le niveau est correct, j'y crois dur comme fer. Je descends la rivière, je crapahute, je lance, relance, rerelance...Que dalle , nada. Je sors mon arme secrète, le rapala flottant en 5 cm coloris truite.Je connais un beau trou , où la berge opposée est très creusée et jeme dis qu'il ya du mode dessous. Je descends le cours d'eau en me meTtant en retrait de celui ci , à pas de loup. Je traverse plus bas, pour tenter ce fameux trou depuis une fenêtre végétale (que j'ai ouvert dirons nous

). Je lance mon rapala, il dérive 15 -20 mètre plus bas; et je le fais remonter en longeant les plus en val de ma position. Le leurre dodeline avec frénésie quand soudain, grosses tapes, purée, c'est joli. Je me dis que j'ai au bout de la ligne la truite de ma vie. Je ramène et surprise, c'est une énorme perche. Verdict : 49 cm. Ouahh,bon on est en première catégorie, elle ne repartira pas à l'eau. Je suis content. Je me dis allez, je retente, au cas où. Rebelote, même technique, deuxièMe touche, deuxième perche 51 cm tout rond. Je n'en crois pas mes yeux. je n'avais jamais fait de bête comme cela. Mon panier ne ferme plus, je suis très content car la perche est le poisson préféré de la famille. La partie de pêche ne donnera rien d'autre, pas une truite dehors. J'ai eu un sacré coup de bol. A force de crapahuter, de me faire bouffer par les orties, l'échauffement lié à la température ambiante élevée et les multiples efforts, me forcent à arr^ter la partie de pêche.
Je rejoins ma soeur et ma mère à la voiture. Surpris , il n'est pas tard et ma mère et ma soeur veulent profiter du frais et du cadre un peu plus longtemps.OK, j'ai ma petite idée sur ce que je vais faire.
Je retourne près de la rivière, en contrebas, dans un endroit tranquille où je vais pouvoir piquer une petite tête dans le plus simple appareil. Bien évidemment j'avais choisi un endroit "discret" c'est à dire boisé...J'enlève ma tenue de combat, mes pieds sont endoloris et sentent le roquefort (très fort pour le coup), je suis content de pouvoir me rafraichir de la sorte...
Allez zou, à l'eau...Ce que je n'avais pas vu c'est qu'une vipère se reposait sur une branche d'arbre à fleur d'eau (celui ci de fort belle dimension avait des branches de 6-7 mètres de long qui offrait à l'occasion de belles caches et de zones d'ombres aux poissonx. Sauf que ma mise à l'eau un peu "brutale" l'a poussée à quitter sa zone de bronzette et à nager (à moins qu'elle ne fut attirer par mon asticot

...).
Put..N de DIOU de B.rdel de m..de..., alors là, je n'ai pas demandé mon reste, j'ai eu la peur de ma vie, j'ai paniqué, je n'aime pas les serpents, je n'y arrive pas...je suis remonté comme une furie, plus vite que mon ombre sur la berge, j'ai laissé mes affaires, j'ai tracé comme un blaireau sur le sentier.
Ma mère et ma soeur, n'ont rien compris à ce qui se passait. Juste ont elles vues un gogolito à poil leur passer devant le nez en criant "y a une vipère, y a une vipère". Je ne vous raconte pas le fou rire qu'elles ont alors eu. Je me suis fait pourrir en moins de deux. Et moi, j'avais pas l'air d'un gland. A poil, le palpitant à 300,la fierté bien profondément enfoui

, devant ma mère et ma soeur écroulées de rire au vue de la "situation". Bien évidemment, je n'ai pas tardé moi aussi à me marrer. Peut être était ce nerveux, je n'en sais rien. Mais je revois encore ma mère, ayant du mal à reprendre sa respiration tellement elle rigolait. Je me suis tout doucement rapproché de mes vêtement, en faisant attention, pour pouvoir me rhabiller. Le retour à la maison fut épique sous le signe de la taquinerie. Ce fut le sujet de discussion , bien entendu à table, le soir, mon père piquant lui aussi un four rire sur les explications-compte rendu de ma soeur et de ma mère
Croyez moi ou non, mais depuis qu'une envie de baignade me prend, je vérifie la zone plutôt deux fois qu'une. pas fou, hein le hardos que j'étais...